- bouillon-blanc
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bouillon-blanc [ bujɔ̃blɑ̃ ] n. m.• 1456; bas lat. bugillo, d'apr. bouillon, à cause de l'emploi de cette plante comme tisane, et de blanc♦ Cour. Plante bisannuelle (scrofulariacées), à fleurs jaunes utilisées dans la composition d'une tisane pectorale (tisane des quatre fleurs). ⇒ molène. Des bouillons-blancs.
● bouillon-blanc, bouillons-blancs nom masculin Grande herbe (scrofulariacée) vivace duveteuse, aux fleurs jaunes ou blanches à gorge violette, utilisée dans les tisanes pectorales. (Autre nom molène.)⇒BOUILLON-BLANC, subst. masc.BOT. Plante de la famille des Solanées, dont les fleurs jaunes sont utilisées en médecine comme pectorales et les feuilles comme émollientes. Un grand bouillon-blanc poussant dans les granits (HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 127).Prononc. et Orth. :[
]. Le mot est transcrit avec [
] mouillé dans NOD. 1844, FÉL. 1851 et LITTRÉ. Au plur. des bouillons-blancs. Étymol. et Hist. 1456 (GUILL. DE VILLIERS, Traité d'hippiatrie, B.N. 1827 d'apr. J. André dans Fr. mod., t. 39, p. 154). Prob. du b. lat. bugillonem, acc. de bugillo « molène » (Ve s. Marcellus dans TLL s.v., 2237, 63), avec infl. de bouillon due à l'emploi de cette plante en décoction pour ses qualités pectorales; l'épithète « blanc » a été ajouté au nom de la plante, en raison de la couleur du duvet de ses feuilles. Le b. lat. est prob. d'orig. gauloise (ERN.-MEILLET et ANDRÉ Bot.). Fréq. abs. littér. :11.bouillon-blanc [bujɔ̃blɑ̃] n. m.ÉTYM. 1456; du bas lat. bugillo, modifié sous l'influence de bouillon, à cause de l'emploi de cette plante comme tisane, probablt d'orig. gauloise, et de blanc, à cause de la couleur du duvet des feuilles de cette plante.❖♦ Molène, plante (Scrofulariacées) dont les fleurs sont employées en médecine comme pectorales. || Des bouillons-blancs.
Encyclopédie Universelle. 2012.